Influences
Tziganes
Population errante, éprise de liberté, vivant en marge de l'histoire, sans doute originaire du nord de l'Inde, les Tziganes sont mentionnés dès le XVème siècle dans l'est de l'Europe. Au XVIIIème siècle Telemann et Haydn sont les premiers compositeurs à s'inspirer des musiques dites «bohémiennes», c'est le point de départ de l'engouement des compositeurs pour la musique gitane. Par la suite Brahms, Bizet jusqu'à Ravel ont été fascinés par cette musique.
«Les improvisations des joueurs de cornemuses et de violons étaient pleines d'une imagination extraordinaire. En seulement une semaine, un compositeur pouvait trouver inspiration pour une vie musicale durant. Depuis ce temps, j'ai conçu de nombreux concertos et trios dans ce style» écrit Georg Philipp Telemann.
Après Ses Scaramouches, extraits de la suite en ré mineur, l'orchestre se lance dans une improvisation sur ce thème, fidèle en cela à la tradition musicale gitane où seules les mélodies sont répertoriées, l'accompagnement devant être improvisé. De Pablo de Sarasate (1844-1906), de son nom complet Martín Melitón Pablo de Sarasate y Navascués, violoniste virtuose et compositeur espagnol vous entendrez ensuite Zigeunerweisen (Airs bohémiens), sans doute la plus connue de ses œuvres, une oeuvre pour violon et orchestre achevée en 1878 dans laquelle se retrouvent thèmes populaires roumains et rythmes de csárdás hongroises car comme beaucoup de ses contemporains, Pablo de Sarasate est fasciné et inspiré par la virtuosité des grands interprètes venus de l'est. C'est Ines Le Martret qui tient le violon.
«Les improvisations des joueurs de cornemuses et de violons étaient pleines d'une imagination extraordinaire. En seulement une semaine, un compositeur pouvait trouver inspiration pour une vie musicale durant. Depuis ce temps, j'ai conçu de nombreux concertos et trios dans ce style» écrit Georg Philipp Telemann.
Après Ses Scaramouches, extraits de la suite en ré mineur, l'orchestre se lance dans une improvisation sur ce thème, fidèle en cela à la tradition musicale gitane où seules les mélodies sont répertoriées, l'accompagnement devant être improvisé. De Pablo de Sarasate (1844-1906), de son nom complet Martín Melitón Pablo de Sarasate y Navascués, violoniste virtuose et compositeur espagnol vous entendrez ensuite Zigeunerweisen (Airs bohémiens), sans doute la plus connue de ses œuvres, une oeuvre pour violon et orchestre achevée en 1878 dans laquelle se retrouvent thèmes populaires roumains et rythmes de csárdás hongroises car comme beaucoup de ses contemporains, Pablo de Sarasate est fasciné et inspiré par la virtuosité des grands interprètes venus de l'est. C'est Ines Le Martret qui tient le violon.
La première Suite Carmen est l'une des deux suites de musique orchestrale, tirées de la musique de l'opéra Carmen de Georges Bizet, compilées à titre posthume par son ami Ernest Guiraud. L'histoire de Carmen, gitane flamboyante, femme sensuelle, éprise de liberté est l'une des plus connues du répertoire de la littérature, peu d'œuvres ont donné autant d'adaptations lyriques, théâtrales, cinématographiques.
Enfin, qui ne connaît pas les fameuses Danses hongroises de Johannes Brahms ? L'intérêt du musicien pour la musique tzigane fut très précoce, dès l'âge de quinze ans il accompagne Ede Reményi, violoniste hongrois qui jouait des danses tziganes dans ses tournées. Lorsqu'il compose ses 21 Danses hongroises, entre 1867 et 1880, il les considère comme de simples transcriptions, des arrangements pour piano ou orchestre de mélodies populaires et déjà connues de tous et ne leur donne pas de numéro d'opus. Ecrites pour piano à quatre mains, elles ont été transcrites par la suite pour orchestre symphonique. C'est ainsi que s'achève ce concert de cette fascinante «Musica alla zingara».
Enfin, qui ne connaît pas les fameuses Danses hongroises de Johannes Brahms ? L'intérêt du musicien pour la musique tzigane fut très précoce, dès l'âge de quinze ans il accompagne Ede Reményi, violoniste hongrois qui jouait des danses tziganes dans ses tournées. Lorsqu'il compose ses 21 Danses hongroises, entre 1867 et 1880, il les considère comme de simples transcriptions, des arrangements pour piano ou orchestre de mélodies populaires et déjà connues de tous et ne leur donne pas de numéro d'opus. Ecrites pour piano à quatre mains, elles ont été transcrites par la suite pour orchestre symphonique. C'est ainsi que s'achève ce concert de cette fascinante «Musica alla zingara».